Alter'hostel

Tourisme
69 - Rhône
Auvergne Rhône-Alpes
SCOP

2017
L'auberge de jeunesse “écollectif” lyonnaise

Loin des clichés de l’auberge de jeunesse classique, l’Alter Hostel, à Lyon, s’est construit autour d’une amitié et d’une approche différente du voyage. Les 2 globetrotteurs à l'origine du projet, ont collecté plein de bonnes idées tout autour de la planète et ils les mettent en oeuvre...

Il faut remonter les quais de saône, pour trouver au coeur du neuvième arrondissement de Lyon, un lieu caché entre un théâtre et un studio de musique. Il bouillonne de vie et d’excitation. Entre les sacs à dos et les chaussures de marche, ce sont les accents tantôt latins, tantôt anglo-saxons qui confirment la nature cosmopolite de ce lieu ouvert aux voyageurs du monde entier.

Samuel et Alain qui assurent une présence 24H/24 dans l’auberge, ont voulu casser les codes de cet établissement qui avait déjà accueilli des voyageurs, mais de façon trop classique selon eux. Reprendre une auberge de jeunesse - Un "hostel" pour les anglo-saxons -  et proposer quelque chose de nouveau sur un marché saturé, c’était un sacré défi pour ces deux copains. Ils ont ainsi imaginé un concept d’auberge “écollective” et participative en embarquant chaque voyageur comme le “passager”d’un navire qui ne peut vivre sans eux. Et en plus, il y a la dimenssion écologique et préservation de l'environnement.

 

Ainsi, l’infrastructure a été repensée pour intégrer un système de compost et des toilettes sèches à dérivation d’urine. La consommation d’énergie quant à elle est maîtrisée grâce à un éclairage et une gestion de l’eau minutée.

 

Le concept, tout nouveau, séduit déjà une large clientèle de jeunes étrangers éco conscients et désireux de trouver une autre formule pour voyager en communauté. L’Alter hostel assume son orientation vers cette nouvelle génération mobile et flexible en pratiquant des prix serrés, à partir d’une vingtaine d’euros la nuit.

« On n’est pas des génies, c’est juste qu’on a eu des idées et qu’on était motivé. Souvent on dit qu’il faut suivre ses rêves et bien ce n’est pas totalement faux. […] Il faut être créatif, il ne faut pas avoir peur de se mouiller même si les gens en face disent que vous allez vous planter » conseille Samuel Boggio, co-fondateur. Pour financer leur rêve, les deux jeunes gérants n’ont effectivement pas manqué d’inventivité : « On a fait une descente du Rhône en kayak depuis la Suisse jusqu’à la mer. On a levé 21 000 euros comme cela en trois semaines. Trois cents personnes y ont contribué ». Puis ils ont fait appel à des financeurs de l’économie sociale et solidaire comme la Nef et le Crédit Coopératif. Enfin le financement participatif via la plateforme Spear a été bénéfique puisque la Scop a officialisé une levée de fonds de 90 000 €.

Site web